Retrouvez toutes les études scientifiques sur l’algue de Klamath dans notre page dédiée : Études scientifiques sur l’algue Klamath et les cellules souches.
Table des matières
Vous avez des questions à propos des travaux de Jacques Prunier ou vous souhaitez passer commande des produits SynerJ-Health ?
En tant que Mandataire SynerJ-Health je suis là pour vous conseiller !
Présentation de l'étude
itre original : Antioxidant and Cytoprotective Properties of Cyanobacteria: Potential for Biotechnological Applications
Traduction du titre : Propriétés Antioxydantes et Cytoprotectrices des Cyanobactéries : Potentiel pour les Applications Biotechnologiques
Chercheurs : Adriana Guerreiro, Mariana A Andrade, Carina Menezes, Fernanda Vilarinho, Elsa Dias
Organisations : Les affiliations exactes ne sont pas mentionnées, mais elles sont probablement liées à des institutions académiques ou de recherche.
Conflits d’intérêts : Les auteurs déclarent qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts.
Publication : L’étude a été publiée dans la revue “Toxins” le 26 août 2020. La publication dans une revue scientifique telle que “Toxins” atteste de la crédibilité de l’étude, car elle a été soumise à un processus d’examen par des pairs.
Glossaire
- Cyanobactéries : Micro-organismes qui peuvent produire de l’oxygène grâce à la photosynthèse, semblables aux algues.
- Antioxydant : Substance qui peut prévenir ou ralentir les dommages aux cellules causés par des radicaux libres.
- Cytoprotecteur : Qui protège les cellules contre les agents nocifs.
- DPPH : Une méthode pour mesurer l’activité antioxydante.
- β-carotène : Un pigment organique qui est un précurseur de la vitamine A.
- HEK293T : Une ligne cellulaire utilisée dans la recherche biologique.
Objectifs et contexte de l'étude
Les chercheurs ont étudié les propriétés antioxydantes des cyanobactéries comme alternative naturelle aux antioxydants synthétiques actuels, qui contiennent des conservateurs et sont soupçonnés d’être toxiques. Ils espéraient découvrir le potentiel antioxydant de différentes souches de cyanobactéries.
Détails de l'étude
L’étude a évalué le potentiel antioxydant de différentes souches de cyanobactéries provenant de divers environnements.
Parmi elles, les cyanobactéries d’eau douce Aphanizomenon gracile (LMECYA 009) et Aphanizomenon flos-aquae (LMECYA 088), la cyanobactérie terrestre Nostoc (LMECYA 291) et la cyanobactérie des eaux usées Planktothrix mougeotii (LEGE 06224) ont été identifiées comme étant particulièrement prometteuses pour de futures investigations sur le potentiel antioxydant des cyanobactéries.
La biomasse lyophilisée obtenue à partir de cultures in vitro de ces souches a été extraite avec de l’éthanol et du méthanol. Plusieurs méthodes, telles que le test DPPH et le test de blanchiment du β-carotène, ont été utilisées pour évaluer l’activité antioxydante.
Analyse et interprétation des résultats
Certaines souches ont montré une activité antioxydante élevée, ainsi qu’une teneur significative en composés phénoliques et flavonoïdes. De plus, la plupart des extraits de cyanobactéries ont conféré une certaine protection aux cellules HEK293T contre la cytotoxicité induite par le H2O2.
Cela veut dire que les cyanobactéries comme l’algue de Klamath ont des propriétés qui peuvent protéger les cellules contre certains dommages.
Limitations de l'étude
L’étude a été réalisée in vitro, ce qui signifie que les tests ont été effectués en laboratoire et non sur des êtres vivants. Les résultats peuvent donc ne pas être directement applicables à des situations réelles.
Implications pratiques
Les résultats suggèrent que certaines souches de cyanobactéries pourraient être utilisées comme antioxydants naturels, offrant une alternative aux antioxydants synthétiques. Cela pourrait être bénéfique pour ceux qui cherchent des alternatives naturelles.